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4 novembre 2016 5 04 /11 /novembre /2016 09:12

Les consommateurs qui ne veulent plus recevoir d’appel téléphonique pour le démarchage à domicile peuvent désormais s’y opposer en s’inscrivant par internet sur le site Bloctel. La CLCV  constate qu’après inscription, les appels diminuent très sensiblement. Pour autant, des appels commerciaux sont toujours signalés. La CLCV rappelle que dans ce cas, chaque consommateur peut, dans son espace personnel Bloctel (bloctel.gouv.fr), remplir un formulaire de réclamation en indiquant :

- la date et l’heure de l’appel,

- le numéro de ligne sur lequel vous avez été contacté,

- le numéro et le nom de la société appelante,

- son secteur d’activité,

- le nom de la personne qui a appelé,

- l’objet de l’appel.

Votre demande sera transmise à la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes pour enquête et poursuite. En effet, cette pratique est sanctionnée par la loi.

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 13:48

Réforme fiscale

La CLCV alerte sur les conséquences fiscales sur le pouvoir d’achat des consommateurs


pouvoir-d-achat-menages-1-.jpgDe nombreuses mesures fiscales annoncées par le gouvernement vont avoir une répercussion sur les consommateurs et leur pouvoir d’achat, ce sera notamment le cas de :


- la hausse des prélèvements sociaux sur les produits d’épargne (livret bancaire, PEL, CEL, PEA etc) détenus par des millions de particuliers


- la réforme de la fiscalité sur les plus-values, hors résidence principale, qui pèseront lourdement sur les particuliers qui auront acheté des biens locatifs destinés à constituer des compléments de revenus, une retraite, ou qu’ils n’occupent pas, suite à une mutation professionnelle, ou qui tout simplement en auront hérité de leurs parents, etc. Souvent loin d’être riches, et pour certains, obligés de revendre, les propriétaires se retrouveront lourdement taxés pour avoir profité des hausses des prix de l’immobilier, alors que le coût du foncier n’est toujours pas maîtrisé. Sans parler de ceux qui revendront pour racheter un autre bien et qui risquent de se retrouver dans une situation difficile !!!


-la hausse des taxes sur les assurances complémentaires qui accroîtra encore le coût d’une dépense contrainte sensible, dont les prix n’ont cessé de grimper ces dernières années alors que l’on évalue à 8 millions le nombre de personnes ne pouvant plus payer une telle couverture, notamment parmi la population modeste (jeunes, familles monoparentales etc).

-concernant les mesures sur les alcools, cigarettes et autres boissons sucrées, si elles peuvent être comprises dans un objectif de prévention santé, on peut s’étonner de les voir figurer dans un tel plan et regretter qu’elles frappent prioritairement les ménages aux revenus modestes.


Il est également à craindre que de nombreuses mesures imposées aux entreprises seront dans un second temps répercutées sur les consommateurs par des hausses de prix.


Au final, ces mesures vont prioritairement peser sur les consommateurs et souvent les plus modestes qui en supporteront directement ou indirectement les conséquences.


Plus largement, les déséquilibres demeurent flagrants aujourd’hui dans notre pays où les impôts sont majoritairement indirects (TVA et TIPP) et pèsent lourdement et injustement sur les consommateurs (car non progressifs) alors que le produit de l’impôt sur le revenu n’a cessé de baisser sous l’influence des exonérations et niches fiscales diverses.


C’est la raison pour laquelle, la CLCV appelle à une réflexion pour une réforme plus large de la fiscalité dans un objectif d’équité. Dans cette perspective, elle demande notamment un rééquilibrage entre fiscalité directe et indirecte et un renforcement de l’attractivité et de l’accessibilité des produits et services vertueux devant découler notamment des politiques dites de développement durable. La CLCV rappelle également que l’intérêt général et les choix politiques doivent l’emporter sur les intérêts particuliers et les logiques financières.

 

 


Par CLCV

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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 16:21


Action de groupe :

33 000 citoyens demandent à la Commission européenne d’agir ! [ 07.10.09 ]


Anticipant le droit d’initiative populaire contenu dans le Traité de Lisbonne en cours de ratification, la CLCV et l’UFC-Que Choisir viennent d’adresser un courrier à la Commission européenne, cosigné par 33 000 citoyens, pour lui demander d’user de son droit d’initiative pour permettre enfin l’introduction d’une action de groupe, réforme sociétale majeure.

C’est en effet avec une amère déception que la CLCV et l’UFC-Que Choisir, et les millions de consommateurs qu’elles représentent, ont appris, à l’occasion des Assises de la Consommation, le nouveau report de l’introduction en France d’une action de groupe au nom d’une nécessaire « euro compatibilité ».


Bien que le principe de subsidiarité permette à chacun des Etats membres d’introduire une telle procédure sans attendre un feu vert européen, ce que font d’ailleurs nos voisins européens comme la Belgique, la France en fait une condition politique préalable.


 L’Europe sert donc aujourd’hui d’alibi à l’inaction des pouvoirs publics français ! La CLCV et l’UFC-Que Choisir ont demandé à la Commission européenne, dont deux de ses membres, Neelie KROES, chargée de la Concurrence, et Meglena KUNEVA, chargée de la Consommation, travaillent sur l’introduction d’une action de groupe européenne, de combler ce vide juridique particulièrement préjudiciable aux consommateurs français, mais au-delà européens.


Le courrier rappelle que dans le cadre de litiges de masse, les citoyens ne bénéficient pas d’un accès réel à la justice, accès auquel ils pourraient légitimement prétendre dans un Etat de droit. Le pouvoir dissuasif du droit se trouve considérablement affaibli et cette carence suscite chez tous les justiciables un légitime sentiment d’injustice en même temps qu’elle octroie aux auteurs de comportements illicites ou abusifs une prime à la violation du droit.


 L’action de groupe, par sa seule existence, dissuaderait les entreprises de se livrer à des pratiques qui faussent le jeu de la concurrence et engendrent des hausses abusives de prix.

Ce soutien citoyen à une action de groupe européenne confirme les résultats d'un récent sondage réalisé à la veille des élections européennes sur l'attente des Français vis-à-vis des dossiers européens. Selon ce sondage CSA, 73% des Français sont favorables à l'introduction d'une action de groupe car cela permet à plus de consommateurs d'être indemnisés en cas de pratiques illicites, 55% qualifiant ce dossier européen « d’important ».


Il faut rappeler que cette volonté citoyenne fait écho à la volonté des parlementaires européens et à celle des experts européens puisque le Comité économique et social européen s’est également prononcé en faveur de cette réforme.


A l’heure où l’Europe se veut plus proche des citoyens, la CLCV et l’UFC-Que Choisir demandent donc à la Commission de répondre à cet appel démocratique en initiant dans les plus brefs délais cette réforme tant attendue.


Contacts presse :

CLCV : Reine-Claude MADER : 01.56.54.32.20

UFC-Que Choisir : Marie-Christine BRUMENT : 01 44 93 19 84

[1] Sondage exclusif CSA/UFC-QUE CHOISIR/CLCV réalisé par téléphone les 13 et 14 mai 2009. Echantillon national représentatif de 1003 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage), après stratification par région et catégorie d’agglomération.

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