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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 10:08
La ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Ségolène Royal, a annoncé l’interdiction de la vente en libre service dans les jardineries du désherbant le plus utilisé dans le monde, le Roundup. La CLCV avait demandé que cette mesure soit prise et accueille très positivement cette décision.
Ce dimanche 14 juin 2015, la ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Ségolène Royal, a annoncé l’interdiction de la vente en libre service dans les jardineries du désherbant le plus utilisé dans le monde, le Roundup. La CLCV avait demandé que cette mesure soit prise et accueille très positivement cette décision.
Suite à la classification récente par les experts du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) du glyphosate, principale matière active du Roundup, comme « probablement cancérigène pour l'homme » (catégorie 2A), nous avons interpellé les autorités compétentes françaises et européennes en demandant, entre autres, la suspension de la vente en libre-service des produits contenant du glyphosate pour les usages domestiques (jardiniers). De nombreux produits sur le marché en contiennent ce qui accroît l’exposition des consommateurs à cette substance. De ce fait, nous avons réclamé que des mesures soient prises pour protéger les consommateurs.
L’annonce faite par Madame Royal montre que nous avons été entendus. Le Roundup ne devrait plus être vendu en libre-service dans les jardineries. Il s’agit d’une avancée majeure en la matière que nous saluons.
Dans cette optique, nous sommes favorables à l’interdiction de la vente en libre-service de l’ensemble des produits contenant du glyphosate : en jardinerie mais également dans les supermarchés et les magasins de bricolage. Il est indispensable que les jardiniers amateurs reçoivent également de réels conseils lorsqu’ils achètent ces désherbants et soient informés des alternatives existantes.
La CLCV préconise donc aux jardiniers amateurs de respecter scrupuleusement les conditions d’utilisation du Roundup mais également de l’ensemble des pesticides commercialisés. Nous leur conseillons également d’envisager des solutions alternatives à l’utilisation du glyphosate (désherbage manuel, paillage après un bon binage, etc.).

 

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 00:20

Exemple reçu dans nos permanences CLCV d'Ille et Vilaine :

Mr V. souscrit par démarchage à domicile un contrat pour une mutuelle complémentaire santé. Ce même jour, il signe une autorisation de prélèvement et se voit débiter de la somme de 15 € pour frais de dossier. Mr V. se rétracte mais sa demande est rejetée pour cause de délai légal dépassé.

 

Notre adhérent nous demande de l’aider et nous trouvons au dossier un certificat d’un centre hospitalier attestant que Mr V. est suivi dans ce centre depuis de nombreuses années. De plus, il perçoit une pension d’invalidité 2ème catégorie.

Par courrier, nous demandons au groupe mutualiste l’annulation du contrat pour abus de faiblesse, en application des articles L.122-8 et suivants du Code de la Consommation.

 

Rappelons que, pendant les 7 jours de rétractation, le professionnel ne peut recevoir, sous quelque forme que ce soit, une contrepartie. Or l’autorisation de prélèvement est considérée comme telle. Par conséquent, les 15 € doivent lui être restitués.

 

En réponse, l’entreprise nous dit : « à titre exceptionnel, il annule le contrat mais maintient la somme versée conformément à son règlement intérieur ». Nous rappelons au courtier que du fait de l’abus de faiblesse, ce règlement ne peut s’appliquer. Nous joignons au courrier la copie de l’attestation du centre hospitalier.

 

Tout se termine bien pour la tranquillité de notre adhérent…

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