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11 décembre 2015 5 11 /12 /décembre /2015 11:07

Dans un nouveau communiqué du 4 décembre 2015, les Industries et entreprises françaises de l'assainissement autonome (IFAA) remettent en cause certains critères d'attribution de subventions aux usagers pour la réhabilitation ou la construction de leur installation d'assainissement des eaux usées domestiques.

 

Les industriels considèrent, au nom de l'emploi et du libre choix des usagers (!), qu'en donnant la priorité aux filières traditionnelles fosses septiques ou toutes eaux avec traitement par le sol), l'Agence de l’eau Loire-Bretagne ne respecte pas la réglementation et pénalise les autres filières qu'ils construisent.

 

Or, la réglementation pose comme principe général un traitement par le sol dont le pouvoir épuratoire est bien connu ; c’est ce que l’on appelle les filières traditionnelles. Elle indique par ailleurs que « les eaux usées domestiques peuvent être également traitées par des installations composées de dispositifs agréés ».

 

La CLCV qui agit depuis de nombreuses années dans ce domaine et vient de publier un « Plaidoyer pour un renouveau de l'ANC et des SPANC » au nom des usagers qu'elle représente, ne peut pas être d'accord avec la position des industriels, et ce, pour plusieurs raisons.

 

Ses enquêtes réalisées sur le terrain et les témoignages d'usagers font ressortir une réalité qui plaide pour la priorité aux filières traditionnelles, que l’on peut considérer aujourd’hui comme ayant fait leurs preuves. Elle ne rejette pas, par principe, les nouvelles filières agréées qui peuvent s’avérer dans certains cas plus adaptées aux caractéristiques des sols et des parcelles, ou correspondre à des choix des usagers. Cependant la réalité concrète observée l'incite à informer et mettre en garde particuliers et élus sur le choix de certaines filières, en particulier les micro-stations dont certaines publicités vantent tous les mérites mais taisent des informations pourtant essentielles.

 

Ainsi, trop d'exemples montrent que les usagers n'ont pas eu tous les éléments en main pour choisir en connaissance de cause, en particulier sur le coût de fonctionnement (pièces tournantes, pompes, consommations électriques, fréquence de vidanges...), qui génère des dépenses notables trop souvent occultées.

Par ailleurs, il y a le risque de voir un agrément suspendu ou retiré, si l’observation du fonctionnement dans la durée chez les usagers montre des risques sanitaires ou environnementaux ; or, il y a encore trop peu de données dans ce domaine et l’expérience montre des dysfonctionnements importants de certaines générations de micro-stations, certaines ayant été retirées du marché. Les conséquences pour les usagers peuvent être lourdes.

Il arrive aussi que certains services d'ANC aillent au-delà de leurs prérogatives, en forçant la main aux usagers, en les incitant fortement - voire en leur imposant - ce type d’installation.

 

Si l'on peut comprendre les préoccupations liées à l'emploi, le libre choix des usagers ne peut servir d'alibi à une filière économique qui plaide depuis des années pour imposer, sans aucune justification sanitaire ou environnementale, la réhabilitation des cinq millions d'installations. Elle s'est trompée sur l'importance d'un marché captif qui n'existe pas et doit en tirer les conséquences que les usagers n'ont pas à assumer.

 

La CLCV demande que les Agences de l'eau prennent en compte ces réalités, et qu'une concertation s'engage pour une nécessaire harmonisation des critères d'aide aux usagers, aujourd'hui trop inégaux entre les différentes Agences.

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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 12:04

Le 7 octobre 2015, réagissant au scandale Volkswagen, la ministre de l’Ecologie promettait par voie de presse un « rapprochement » entre les fiscalités de l’essence et du diesel, passant par une « baisse des taxes sur l’essence et une augmentation sur le diesel ».

L’objectif était de mettre fin à un avantage fiscal du diesel. Quelques jours plus tard, le gouvernement chiffrait ces évolutions : moins 1 centime de taxation de l’essence et 1 centime de plus sur le gazole.

Malheureusement, la CLCV constate que cette promesse a été vite oubliée. L’année prochaine, les taxes sur les carburants seront finalement alourdies. Une hausse effective dès le 1er janvier : + 3,5 centimes de fiscalité par litre de gazole, + 2 centimes par litre de sans-plomb 95 (SP95). Seul le SP-E10 ne verra pas sa fiscalité augmenter. Dans les faits, environ 86 % des automobilistes français seront touchés par la hausse des taxes.

Pour justifier cette augmentation qui permettra à l’Etat de récupérer 2,35 milliards d’euros dans le portefeuille des automobilistes, le ministre des Finances a indiqué qu’elle est due à la contribution climat énergie (CCE) votée en 2014 - censée défavoriser les énergies les plus polluantes - et qui augmentera au 1er janvier 2016.

L’objectif de la CCE est d’inciter les automobilistes à changer de véhicule au travers d’une fiscalité favorisant les véhicules moins polluants comme les véhicules électriques. Souhait louable sur le papier mais qui dans les faits pose un certain nombre de problèmes au vu du manque d’autonomie et de points de recharge actuels. Or, on sait que les changements de comportement en termes de consommation de l’énergie ou d’utilisation de véhicule dépendent peu du niveau de la fiscalité. C’est l’accessibilité à des solutions techniques viables avec des incitations positives comme les bonus qui sont le premier vecteur de changement de comportement.

Notre association a toujours été favorable à une fiscalité incitative et écologique, à condition que des compensations réelles soit mises en place (allègement et baisse d’impôts, aide financière, …) dans l’objectif d’une neutralité fiscale. Une augmentation des taxes sans un accès à une solution durable, fiable et accessible à tous ne peut être viable.

 

 

 

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19 octobre 2015 1 19 /10 /octobre /2015 11:50

" Buvons l'eau du robinet ! "

 

Vous trouverez ici le Bilan du bar à eaux réalisé lors du WE "la pluie et le beau temps" le vendredi, samedi et dimanche 25-26-27 septembre 2015.

 

Le test a été effectué par 419 personnes.

Parmi elle, 219 n'ont pas reconnu l'eau du robinet.

Nous avons sensibilisé les petits commes les grands, ci-dessous un tableau des âges de ces testeurs :

 

Tranches d'âge Nombre de visiteurs
moins de 11 ans 7
de 11 ans à 20 ans 66
de 21 ans à 30 ans 80
de 31 ans à 40 ans 57
de 41 ans à 50 ans 47
de 51 ans à 60 ans 50
de 61 ans à 70 ans 49
NSPP (ne se prononce pas) 63

 

 

Les réponses aux questionnaires distribués suite au test sont les suivantes :

 

1) "Buvez-vous régulièrement l'eau du robinet ?" ont été les suivantes :

Oui = 315 personnes

Non = 104 personnes

 

2) Pourquoi ? (Chaque visiteur a souvent donné plusieurs réponses)

Les personnes qui ont répondu "oui"  donnent les explications suivantes :

c'est économique 204
elle est bonne 67
pas de bouteilles à porter 46
c'est plus écologique (moins de déchets) 55
pratique 34
par habitude 11
elle est contrôlée 9
pas de différence 7
filtrée 6

 

Les personnes qui ont répondu "non" donnent les explications suivantes :

mauvais goût 56
pas confiance 17
pour raison de santé 14
par habitude 5

 

3) Après le test, continueront à boire de l’eau du robinet :

Oui = 339

Non = 33

Ne sait pas = 47

 

 

Pour information :

Un autre bar à eaux est prévu

le 14 novembre 2015

à la salle polyvalente de Saint-Sulpice-la-Forêt

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12 octobre 2015 1 12 /10 /octobre /2015 14:50

Si une majorité de Services publics de l’assainissement non collectif (SPANC) et de collectivités a trouvé un équilibre entre droits et obligations des usagers et un mode de fonctionnement qui peut les satisfaire, pour les autres, la situation n’est pas acceptable.

Alors que près de 20 % des communes n’ont pas encore créé leur service d’assainissement non collectif, trop souvent la mise en place de ces services s’est faite sans réflexion suffisante et sans concertation avec les usagers. Trop de services se trouvent surdimensionnés et certains sont en situation de faillite. Pour équilibrer leurs comptes, ils augmentent la fréquence des contrôles, le montant des redevances ou créent une redevance annuelle inacceptable, déconnectée de services rendus, imposant ainsi un abonnement au service non prévu par les textes.

De plus, malgré les précisions et clarifications apportées par la règlementation en 2012, les interprétations qui en sont faites conduisent à rendre obligatoires des travaux qui ne le sont pas ou qui sont disproportionnés par rapport aux enjeux sanitaires et environnementaux réels.

Enfin, les informations qui circulent sur l’efficacité de l’ANC, son impact réel sur les milieux et la santé, peuvent paraître des plus fantaisistes lorsque l’on sait que les données statistiques fiables sont encore très parcellaires et insuffisamment représentatives.

Le montant des redevances de contrôle de bon fonctionnement varie, selon les SPANC, de 42 à 650 € sur 10 ans, et le coût global pour une installation neuve (investissement, études, entretien, redevances...) est en moyenne de plus de 9000 € sur la même période. Rapporté au prix de l’eau payée par ces usagers, l’impact du coût moyen de l’ANC revient à 7,75 € par mètre cube d’eau consommée pour une consommation annuelle de 120 m3.

L’association de consommateurs et usagers CLCV (Consommation, Logement et Cadre de Vie), avec ses structures locales et son réseau national d’usagers de l’ANC, intervient dans ce domaine depuis plus de vingt ans. Elle participe très activement aux travaux du Plan d’action national de l’ANC (PANANC) sous l’égide des ministères de l’Ecologie et de la Santé.

Sa présence sur le terrain, ses enquêtes auprès des usagers, les rapports réguliers qu’elle entretient avec les SPANC, l’amènent à publier un plaidoyer pour un renouveau de l’ANC et des SPANC.

A partir de la réalité concrète, elle formule des propositions précises pour une remise à plat de l’ANC et des SPANC. Elle demande un moratoire dans la mise en place de ces services et sur les litiges et préjudices que peuvent subir les usagers, afin que l’ensemble des acteurs puisse disposer de toutes les données utiles sur l’ANC lui-même, et que dans le cadre de la réforme des collectivités, de nouvelles dispositions puissent être prises pour réduire le coût des services

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8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 11:41

                      L’offensive bienvenue des parlementaires

À l’occasion de l’examen du projet de loi relatif à la biodiversité, plusieurs amendements ont été adoptés en vue d’améliorer la gouvernance des agences de l’eau et la représentativité des usagers domestiques. Ces amendements correspondent aux demandes de la CLCV. Elle appelle les sénateurs à soutenir cette velléité réformatrice des agences qui mènent une politique de redevance au détriment des usagers domestiques et dont les aides sont trop peu orientées vers la politique préventive.

Les usagers domestiques, qui contribuent pour plus de 80 % au budget, ne représentent aujourd’hui en effet que 5 % de ce comité et environ 10 % des conseils d’administration (CA) des agences.

À la faveur de ces amendements, les comités de bassins, instance de représentation des agences de l’eau, pourraient voir leur composition changer en faveur d’une meilleure représentation des usagers non-économiques.

Sans modifier l’équilibre général entre la représentation des collectivités, de l’Etat et des usagers, le nouveau texte impose une égale représentation des usagers non-économiques et des usagers économiques (industriels et agriculteurs) avec 20 % de sièges chacun.

Les amendements adoptés visent aussi à améliorer la transparence des aides financières qui représentent plus de 2 mds d’euros par an et proviennent pour l’essentiel d’un prélèvement sur les factures d’eau. Le conseil d’administration d’agence devra créer une commission des aides dont les délibérations et décisions seront ensuite rendues publiques. Le fait d’être membre du CA d’une agence de l’eau sera désormais incompatible avec d’autres fonctions et un membre du CA directement intéressé par une délibération en tant que représentant d’une entreprise, d’une collectivité ou d’une association concernée par la subvention en jeu, devra se mettre en retrait des débats.

Ces mesures sont les bienvenues dans un contexte où la Cour des comptes vient, une nouvelle fois, de dénoncer le fonctionnement des agences de l’eau : « la transparence insuffisante » dans l’attribution des aides, des contrôles trop rare, des prêts accordés aux pollueurs, des soutiens financiers à des actions « qui n’ont qu’un lien assez éloigné avec les priorités de la politique de l’eau » et « des aides aux industries parfois attribuées sans garantie suffisante ». Notre association se félicite de ces amendements et appelle les sénateurs à les confirmer lors du prochain examen de la loi sur la biodiversité.

La CLCV plaide plus généralement pour une pleine application du principe pollueur payeur. Les ménages étant surtaxés, nos représentants au sein de ces agences sont engagés pour refuser toute hausse pour les ménages et plaident pour une répartition plus équitable des redevances. Il faut aussi que les budgets des agences soient moins utilisés pour des mesures curatives afin de servir plus à la prévention de la pollution et la maîtrise des consommations (remplacement des équipements vétustes, changement des pratiques agricoles, par exemple).

 

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 16:35

                  Consommateurs de l'eau : Nos préconisations pour la consultation sur l'eau 2015

L'Europe s'est dotée en 2000 d'un nouveau cadre de travail : la directive cadre sur l'eau qui a établi un objectif de résultat : reconquérir la qualité de toutes les eaux en 2015, sauf dérogation de délai ou d’objectif justifiée dans le SDAGE.

Un projet de SDAGE (schéma directeur de gestion des eaux) a alors été élaboré par le Comité de bassin sur lequel les habitants ont été consultés en 2008-2009. 85 000 habitants ont répondu. Le SDAGE a été adopté pour 2010-2015 et a fixé un objectif de 61% de masses d’eau en bon état en 2015.

Mais malgré des améliorations, les engagements ne sont pas tenus. Selon le projet de SDAGE, « l’atteinte en 2015 de l’objectif d’une dérogation au bon état écologique pour au maximum 39% desmasses d’eau, fixé dans le SDAGE 2010-2015, paraît difficile ».

Aujourd'hui s'engage la révision du SDAGE 2015-2021 qui doit enfin permettre d'atteindre ce bon état écologique des eaux. Les habitants du bassin Loire Bretagne sont donc consultés une nouvelle fois sur le projet de SDAGE 2015-2021.

C'est à chaque consommateur de l'eau, en tant que citoyen, de participer à la consultation publique de janvier au 29 juin 2015 :

- en remplissant le questionnaire de l'Agence de l'eau disponible sur www.prenons-soin-de-leau.fr et en l'envoyant directement à la CLCV 15 rue du Bourbonnais 35000 Rennes ;

Pour la CLCV, les objectifs que le SDAGE doit prendre en compte sont les suivants :

1- le bon état de toutes les eaux doit être atteint à tous points de vue en 2021 dernier délai. Il ne doit pas y avoir d'autre report en 2027 !

2- la réduction à moins de 10 mg/l des nitrates dans tous les bassins versants afin d’éradiquer toutes les marées vertes.

3- La protection des lieux de baignade intérieurs (étangs) de l’eutrophisation liée à l’apport de phosphores et nitrates pour permettre à la population de s’y baigner sans risque en été (création de Blum de cyanobactéries dangereuses pour la santé humaine).

4- la réduction de 50% de l'utilisation des pesticides d’ici à 2025 notamment en réduisant les surfaces en céréales (maïs...) au profit des protéagineux (colza, lupin…), du lin, du blé noir, etc.

5- le développement de l'agriculture biologique en réservant, pour 2021, au moins 10% (4% aujourd’hui) de la surface agricole utile afin de répondre à la demande des consommateurs. En effet, notre agriculture étant incapable de répondre à cette demande, la France importe toujours des produits biologiques.

6- la forte limitation de l’imperméabilisation des surfaces, en ville comme à la campagne, la fixation d’objectifs dans les plans d'urbanisme, cahiers des charges de lotissements et la généralisation des parkings perméables.

7-La protection des zones humides doit être généralisée pour favoriser leur rôle d’épuration des eaux et de maintien de la biodiversité.

8- l'adoption de la tarification sociale et progressive de l’eau et la forte limitation de la partie fixe (abonnement) afin de lutter contre le gaspillage de l’eau.

9- la lutte contre les pertes en réseau que nous payons tous : pas plus de 15% de pertes conformément au Grenelle de l'environnement.

10- les prélèvements d’eau dans le milieu aquatique et les créations de retenues sont à surveiller pour maintenir le bon fonctionnement du cours d’eau.

11- les produits pharmaceutiques et vétérinaires dans l’eau doivent faire l’objet de recherche pour connaitre leur réalité et leurs conséquences sur la santé humaine.

12- l’application stricte du principe pollueur/payeur à toutes les catégories d’usagers de l’eau. Aujourd'hui les consommateurs payent 87% des redevances alors que la pollution provient majoritairement des industriels et agriculteurs. Il faut un calendrier de rééquilibrage des redevances !

A vous de donner votre avis en répondant au questionnaire de l'Agence pour parvenir à reconquérir la qualité de l’eau dès 2021 dernier délai!

-----------------Talon à réexpédier à la CLCV 15 rue du Bourbonnais 35000 Rennes---------------

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 16:32

                                                         "prenons soin de l'eau"
l'agence de l'eau Loire Bretagne souhaite connaitre l'avis des usagers de l'eau concernant le projet de SDAGE (Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux). Depuis 2007, il s'agit du 3ème programme d'actions devant permettre de retrouver 61 % des masses d'eau en bon état écologique. Sachant que ce programme est financé à 87 % par les consommateurs, il nous parait important que les consommateurs fassent part de leur position. La CLCV souhaite que ce programme contrairement aux autres atteigne l'objectif de 61 % des Eaux en bon état écologique. C'est pour cela que nous faisons part d'un certain nombre de réflexions dont vous pouvez vous inspirer pour remplir la partie suggestions.

Voir sur ce blog rubrique Environnement "Consommateur de l'eau"

Vous pouvez vous procurez l'enquête à la CLCV ou sur le site internet suivant www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 14:41

Nous  constatons que notre univers quotidien est de plus en plus pollué de tous ces produits que notre société de consommation nous incite à acheter. En effet, derrière les discours étudiés  de tous ces nettoyants miracles se cachent une réelle nocivité pour la santé et l’environnement intérieur. Il suffit pour s’en rendre compte d’observer les pictogrammes apposés sur les flacons.

 

Dès lors, on peut se poser la question de savoir si tous ces produits sont indispensables pour entretenir une maison et une bonne hygiène de vie.

 

L’objectif serait de diminuer les risques d’usage de ces produits nocifs en créant son propre produit nettoyant tout usage écologique .

 

Pour cela nous vous proposons la méthodologie de la réalisation de ce dernier:

 

- Versez 1 cuillère à soupe de bicarbonate de soude dans le bidon en vous aidant d'un entonnoir.

- Ajoutez-y 1 litre d'eau chaude puis remuez le tout.

- Mélangez dans un verre 3 gouttes d'huile essentielle (Tea Tree « arbre à thé » ou lavande vraie) et 1 cuillère à soupe de vinaigre blanc.

- Avec l'entonnoir transvasez votre mélange dans le bidon.

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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 18:53

Rue Emile Bernard, Marie-France et ses voisins pratiquent la gestion des déchets organiques et compostent depuis 2010.

 

Lombrics.jpg« Nous disposons actuellement de 3 composteurs.

 

En mars dernier nous étions un peu inquiets car les lombrics nous boudaient et semblaient bien paresseux.

 

Nous avons fait appel aux personnes intéressées de la résidence et nous nous sommes mis au travail avec nos pelles, râteaux et tamis ; après un peu de remue-ménage ou plutôt de remue-déchets nos chers petits vers sont réapparus et ont repris leur travail de digestion de nos déchets. »

 

C’est maintenant un lieu de rencontre qui permet les échanges de pratiques et contribue au bon fonctionnement de cette opération. A noter qu’il est nécessaire de se retrouver régulièrement pour la maintenance de ces composteurs (remuer, transvaser, tamiser…).

 

D’autres parts, certains habitants sont rentrés dans l’expérimentation de pesage de leurs déchets pendant 6 mois. Il en résulte qu’en moyenne chaque habitant a composté 34 kg au cours de cette expérimentation de 6 mois.

 

Pour être accompagné, contacter Rennes Métropole au 0 800 01 14 31 (gratuit) qui dans le cadre du plan de prévention des déchets favorise le compostage collectif.

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24 avril 2012 2 24 /04 /avril /2012 21:49

paddedimage12090-219-Douro1-6inaug-1.JPGTémoignage Rennes quartier Patton: des militants CLCV s’investissent ….

 

Allée de Penmarc’h, l’idée germait depuis longtemps pour Louis et Roselyne d’installer un composteur collectif en bas de leur immeuble.

En effet lors d’une AG de la CLCV, où le thème abordé était la réduction des déchets, J.Louis Merrien avait présenté cette possibilité d’installation de composteur collectif en pied d’immeuble.

 

Nous en avions parlé à l’Assemblée Générale de la copropriété mais quelques habitants s’étaient opposés au projet et le syndic ne nous avait pas soutenus dans la démarche.

 

Mais restant motivés nous en avons rediscuté, du coup le projet a pu se concrétiser avec le soutien de EISENIA(*) en septembre 2010.

Le terrain appartenant à la ville cela nous a facilité la démarche.

Sur 36 logements 13 familles se sont montrées intéressées, le compostage a remporté un franc succès puisque dès le mois d’avril suivant, les 2 bacs d’apport arrivant à saturation, nous envisageons d’installer un troisième composteur.

 

En attendant, nous continuons l’expérience avec 2 composteurs et restons très vigilants sur son suivi.

 

En conclusion on peut dire que le compostage individuel est un geste citoyen qui vise à la réduction de nos déchets.

 

Cela nécessite de sensibiliser les habitants et de les convaincre de l’intérêt collectif de cette démarche.

 

*EISENIA est une Scop qui accompagne les habitants au démarrage de l’opération, livraison des composteurs fournis gratuitement-par Rennes Métropole, démarche auprès de la ville.

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