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21 novembre 2016 1 21 /11 /novembre /2016 09:24

Le projet de loi Sapin II vient d’être adopté en lecture finale et comprend des dispositions visant à assurer une meilleure gouvernance des associations d’épargnants qui gèrent d’importants contrats d’assurance-vie. Notre association, qui a plaidé pour de tels amendements auprès des parlementaires, se félicite de leur adoption.

Nombre de contrats d’assurance-vie sont souscrits par le biais d’associations d’épargnants. Plusieurs grandes associations qui travaillent de façon exclusive avec des assureurs, par exemple l’AGIPI avec AXA, l’AFER avec Aviva ou l’Andecam avec le Crédit Agricole. Ces associations négocient les termes du contrat avec le professionnel et peuvent décider de modifications importantes au nom de tous les adhérents.

En pratique, ce type de contrats associatifs soulève de nombreuses difficultés qui sont dues à la gouvernance de ces structures. En effet, ces associations ont souvent des liens trop étroits avec l’assureur. Dans certains cas, l’assureur finance une majeure part du budget de l’association, ce qui contrevient évidemment au principe d’indépendance. Fait aussi important, les dirigeants de ces associations sont souvent d’anciens cadres supérieurs de l’assureur avec qui ils sont censés négocier.

La gouvernance est aussi défectueuse au sein-même de l’association, dans la mesure où « l’adhérent de base » (l’épargnant) ne dispose pas des pouvoirs normalement octroyés dans une association.

Il apparaît que ces associations peuvent apporter des modifications importantes au contrat par une simple décision du conseil, sans nécessiter l’approbation de l’assemblée générale (AG). Le fonctionnement de ces AG est aussi critiquable. Notamment, le nombre de pouvoirs n’est pas limité, ce qui permet à plusieurs présidents d’associations de cumuler plusieurs dizaines de milliers de pouvoirs et de contrôler complètement l’AG.

Par ce système très verrouillé, les associations et les assureurs prennent des décisions importantes et souvent défavorables à l’épargnant concerné (renoncer à un rendement minimum, par exemple).

Pour défendre aux mieux ces épargnants, la CLCV a suscité des amendements au projet de loi Sapin au cours du mois de juin 2016. Nous demandions notamment que toute modification substantielle du contrat soit approuvée par l’AG. Nous proposions aussi de limiter le nombre de pouvoirs pour éviter qu’un président contrôle ces AG. Le projet de loi Sapin, dans sa version définitive, a retenu (article 85) que toute modification essentielle du contrat nécessite un vote d’assemblée générale.

La CLCV se félicite de ce progrès et continuera à œuvrer pour rendre le pouvoir aux épargnants. Nous appelons aussi les épargnants concernés à utiliser le pouvoir qui leur est donné : il faut prêter attention à ce qui mis à l’ordre du jour et voter en masse, y compris par vote électronique, pour défendre ses intérêts.

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21 novembre 2016 1 21 /11 /novembre /2016 09:20

En septembre 2015, la CLCV publiait une étude sur le fonctionnement des marchés fonciers. Cette étude montrait une flambée des prix sur le long terme et une très grande hétérogénéité de ces prix, y compris dans des territoires comparables. Partant de ce constat, nous avions écrit à la ministre du Logement et saisi, pour avis, l’Autorité de la concurrence. Il s’agit pour nous de créer les conditions d’un véritable marché du foncier qui permettrait de corriger les dérives constatées. La transparence de ce marché constitue la première étape indispensable et motivait la saisine de l’Autorité de la concurrence.

L’Autorité a rendu son avis ce jour, elle conforte certaines demandes de notre association en faveur d’une plus grande transparence du secteur du foncier constructible. Ainsi, l’Autorité « ne peut qu’approuver l’ouverture de l’accès aux données fiscales aux professionnels de l’immobilier et aux acteurs privé du secteur du traitement et de la diffusion de données qui en accroissant l’information disponible permettra une amélioration du fonctionnement d’ensemble du secteur (…) ». Quant aux particuliers, « qui interviennent à la fois comme acheteurs et vendeurs de foncier constructible », « il convient aussi de s’assurer [qu’ils] aient accès à une information similaire » et dans les mêmes conditions que les professionnels.

Une prise de position encourageante pour notre association, qui continue d’alerter les pouvoirs publics sur la nécessité de mettre à la disposition de tous les données dont disposent déjà les services de l’Etat. La publication de prix de référence, comme c’est déjà le cas pour l’immobilier, contribuerait en effet au bon fonctionnement du marché, notamment au profit des particuliers.

Déjà, en février 2016, Daniel Goldberg, rapporteur de la mission d’information sur la mobilisation du foncier privé en faveur du logement, avait préconisé un ensemble de mesures visant à en finir avec l’opacité du marché foncier (création d’observatoires du foncier, mise en place de médiateurs régionaux, amélioration du traitement des recours, etc.).

Autant de positions qui convergent et appellent maintenant à passer à la vitesse supérieure. Il est temps de passer aux actes. La CLCV demande :

  • la publication rapide de l’arrêté qui doit permettre l’accès aux bases de données notariales ;
  • la mise à disposition – sous réserve d’adaptations – des données fiscales ;
  • en matière d’accès à l’information, traitement identique pour les professionnels et les particuliers.

 

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16 novembre 2016 3 16 /11 /novembre /2016 12:28

 

Les acteurs de la consommation responsable et du commerce équitable vous invitent à découvrir des solutions pour construire un monde plus durable pour tous.

Venez échanger avec Fortin Bley, producteur de cacao en Côte d’Ivoire et président de Fairtrade Africa, pour mieux comprendre les enjeux du monde agricole et de l’alimentation.

A cette occasion, Emmanuelle Rousset, Vice-présidente du Conseil départemental remettra le prix du Fairtrade Challenge qui soutient les étudiant-es les plus innovants pour positionner le commerce équitable au cœur des préoccupations des citoyen-nes !

 

Merci de relayer cette invitation dans vos réseaux.

Lien facebook : https://www.facebook.com/events/712377318913403/

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4 novembre 2016 5 04 /11 /novembre /2016 09:12

Les consommateurs qui ne veulent plus recevoir d’appel téléphonique pour le démarchage à domicile peuvent désormais s’y opposer en s’inscrivant par internet sur le site Bloctel. La CLCV  constate qu’après inscription, les appels diminuent très sensiblement. Pour autant, des appels commerciaux sont toujours signalés. La CLCV rappelle que dans ce cas, chaque consommateur peut, dans son espace personnel Bloctel (bloctel.gouv.fr), remplir un formulaire de réclamation en indiquant :

- la date et l’heure de l’appel,

- le numéro de ligne sur lequel vous avez été contacté,

- le numéro et le nom de la société appelante,

- son secteur d’activité,

- le nom de la personne qui a appelé,

- l’objet de l’appel.

Votre demande sera transmise à la Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes pour enquête et poursuite. En effet, cette pratique est sanctionnée par la loi.

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Published by CLCV Ille et Vilaine - dans COMMUNIQUES DE PRESSE
4 novembre 2016 5 04 /11 /novembre /2016 09:09

Avec le début de la trêve hivernale, toutes les procédures d’expulsion vont être suspendues jusqu’au printemps 2017. Un sursis, trop court, pour des milliers de familles.

Quelle qu’en soit la cause, une expulsion est toujours une expérience traumatisante pour les personnes qui la subissent et un constat d’échec pour l’ensemble des acteurs (associations, travailleurs sociaux, justice) qui les accompagnent. Elle interpelle également nos sociétés qui font du logement un bien comme les autres. Il n’en est rien. Le logement est une condition essentielle pour accéder à un emploi et vivre décemment.

C’est pourquoi on ne peut que réagir face aux chiffres du ministère de la Justice qui font état d’une augmentation importante des décisions d’expulsions : + 15 % entre 2010 et 2015. Plus grave, les expulsions effectives sont passées de 10 824 en 2010 à 14 363 en 2015, soit 3 500 familles de plus à la rue.

Une certitude : ces chiffres témoignent des difficultés croissantes que rencontrent les locataires pour payer leur loyer et leurs charges. Le prix des logements en zones tendues porte certainement une part de responsabilité. Tout comme le développement d’une précarité galopante dans les territoires plus ruraux, que nous constatons tous les jours sur le terrain.

Ces chiffres confirment aussi la lenteur avec laquelle les nouveaux dispositifs de prévention issus de la loi ALUR se mettent en place. Bien des familles, lorsqu’elles rencontrent des difficultés, ne savent pas vers quels interlocuteurs se tourner. Or, tous les acteurs sont unanimes : il faut agir le plus tôt possible pour ne pas en arriver à l’expulsion.

Sur ce point, l’attitude des bailleurs sociaux nous interpelle. Si on peut comprendre que les particuliers aient du mal à s’inscrire dans une logique de prévention (pression financière, manque d’informations, procédures complexes), les organismes HLM ont, eux, les compétences et les contacts pour gérer les impayés, en maintenant le locataire dans les lieux ou en le relogeant. Or, eux-mêmes le reconnaissent : « l’activité contentieuse s’est globalement accrue depuis 2012 et particulièrement sur le début de la procédure (commandements de payer et assignations en justice) », selon une enquête de l’Union sociale pour l’habitat publiée en septembre 2016. Une politique qu’ils justifient par « la volonté de « faire réagir » le locataire ».

Ce comportement brutal ne peut être qualifié de social. Plutôt que menacer les locataires, mieux vaudrait les informer sur leurs droits et les accompagner. La CLCV rappelle son opposition à toute expulsion, surtout lorsqu’elle est le fait d’un bailleur social dont la vocation est d’accueillir et de protéger les publics fragiles. Par ailleurs, un locataire expulsé peut faire valoir son droit au logement (DALO) et ainsi être relogé en HLM, ce qui rend toute expulsion d’autant plus absurde.

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Published by CLCV Ille et Vilaine - dans action-logement
4 novembre 2016 5 04 /11 /novembre /2016 09:04

La DGCCRF a récemment publié son enquête sur le respect de la réglementation européenne concernant l’étiquetage des produits de la mer et d’eau douce. Les résultats sont loin d’être satisfaisants et corroborent les conclusions de notre enquête de 2014. Ce qui exige des mesures.

 

Nous les appelions de nos vœux : depuis décembre 2014, de nouvelles obligations relatives à l’information des consommateurs sur les produits de la mer et d’eau douce pèsent sur les professionnels. L’étiquetage doit mentionner des zones de pêche plus précises et la catégorie d’engin de pêche. Autant d’indications indispensables pour améliorer la transparence. Mais dans les faits, les consommateurs ne sont toujours pas correctement informés lorsqu’ils achètent du poisson.

 

Déjà, en 2014, nous avions constaté que les nouvelles dispositions étaient très peu respectées (étiquetage conforme sur moins de 10 % des poissons) dans les rayons marée des grandes surfaces et des commerces de détail enquêtés. Nous avions alors demandé que les règles d’étiquetage soient rapidement appliquées. Depuis, les consommateurs nous alertent assez régulièrement sur le défaut d’informations.

 

La récente enquête de la DGCCRF sur le sujet confirme ce que nous pressentions. En effet, elle constate une augmentation importante des anomalies du fait de l’entrée en vigueur de la nouvelle réglementation. A titre d’exemple, dans le domaine de la distribution, des anomalies ont été constatées dans 43 % des établissements visités concernant l’information sur les zones de pêche et dans 36 % au sujet de la mention de la catégorie de l’engin de pêche. Des chiffres qui nous interrogent sur la répartition des anomalies par circuit de distribution : grande distribution, poissonneries indépendantes, marchés de plein vent, etc.

 

En outre, la DGCCRF a relevé des tromperies inadmissibles sur les mentions valorisantes (Label Rouge, IGP, pêche locale…), sur la dénomination (exemples : sole au lieu de sole tropicale, perche à la place de perche du Nil) et sur la composition des produits : de l’eau, du sel et des additifs souvent rétenteurs d’eau ont été ajoutés dans des filets de poisson. Ces pratiques sont inacceptables et nous avions déjà, fin 2013, demandé aux ministres en charge de l’alimentation, de la pêche et de la répression des fraudes de renforcer les contrôles dans le secteur de l’industrie du poisson afin d’y mettre un terme.

 

Nous demandons à nouveau une pleine application des règles d’étiquetage. De plus, il est impératif que la pression de contrôle soit maintenue dans la grande distribution et renforcée dans les poissonneries indépendantes et les marchés de plein vent, par essence moins structurés. Enfin, nous souhaitons que l’ensemble des résultats soit rendu public et les manquements sanctionnés.

 

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Published by CLCV Ille et Vilaine - dans Consommation
3 octobre 2016 1 03 /10 /octobre /2016 14:59

 

En Europe, 70 % des consommateurs souhaitent connaître l’origine de leurs aliments[1]. Et la demande est encore plus forte lorsqu’il s’agit de produits alimentaires à base de viande ou de lait, comme l’ont montré des rapports de la Commission européenne. Côté français, même constat. Notre enquête de 2013 montre en effet que la plupart des consommateurs souhaitent connaître l’origine des principaux ingrédients des plats cuisinés.

 

Depuis des années, nous réclamons davantage de transparence concernant l’indication de l’origine des produits transformés. Ceci dans le but de rendre la chaîne alimentaire moins opaque et de restaurer la confiance des consommateurs, largement mise à mal depuis le scandale de la viande de cheval.

 

Nous avons donc accueilli très favorablement la mise en place d’une expérimentation française début 2017 relative à l’indication de l’origine du lait, mais aussi du lait et des viandes utilisés en tant qu’ingrédients.

Toutefois, l’arrêté publié très récemment fixant les seuils à partir desquels les produits devront mentionner l’origine est en deçà de nos attentes.

 

Concernant le lait, le seuil de 50 % nous semble satisfaisant. Toutefois, nous déplorons que les crèmes dessert soient exclues du dispositif alors que ces produits sont assimilés par les consommateurs à des produits laitiers.

Pour la viande, nous demandions un seuil de 5 % afin que l’ensemble des produits transformés à base de viande soient étiquetés. Nous regrettons donc que celui-ci ait été fixé à 8 % puisqu’il permettra à des produits, notamment d’entrée de gamme, de ne pas être concernés par l’étiquetage.

Par exemple, certains raviolis pur bœuf ou spaghettis bolognaise qui avaient été impliqués dans la fraude à la viande de cheval échapperont au dispositif. Tout comme certains autres produits, tels des quenelles, des paellas, des couscous, des tartiflettes, des pasta box, des crêpes fourrées, des pizzas, etc.

Par ailleurs, pour certains produits dont la quantité de viande est très proches de 8 %, nous espérons que les professionnels n’en profiteront pas pour revoir leurs formules à la baisse afin d’échapper au dispositif.

 

Nous rappelons qu’il s’agit d’une expérimentation qui sera suivie d’une évaluation. Gageons qu’elle sera concluante et que pour une meilleure transparence envers les consommateurs, elle sera déployée sur l’ensemble des produits (crèmes dessert mais aussi les plats contenant moins de 8 % de viande).

Enfin, nous aimerions que cette initiative puisse servir de déclencheur à une généralisation de l’indication de l’origine des ingrédients des produits alimentaires dans l’ensemble des pays européens, comme le réclament depuis des années les consommateurs.

 

 

 

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28 septembre 2016 3 28 /09 /septembre /2016 12:49

 

Le projet ferroviaire Ouest Bretagne - Pays de Loire (LNOBPL) revient au devant de l’actualité. Ce projet se présentant comme la suite de la nouvelle ligne à grande vitesse Paris-Rennes qui sera mise en service pendant l’été 2017, a fait l’objet début 2015 d’une enquête publique où la CLCV du Finistère a présenté ses quatre préconisations face aux trois scénarios décrits :

- désenclaver la pointe bretonne en la rapprochant significativement de la capitale ;

- désenclaver la pointe bretonne de Nantes et des grandes villes du sud de la France ;

- créer une liaison rapide, confortable et cadencée entre Brest et Quimper (- de 3/4 h) ;

- offrir un haut niveau de service à tous les consommateurs sur toutes les lignes du territoire concerné.

 

Ce projet qui ne verra le jour qu’en 2030 délaisse complètement la ligne occidentale Brest-Quimper, à laquelle le Conseil départemental vient de décider de consacrer 20 millions € pour éviter de signer son arrêt de mort. Cet investissement va dans le bon sens car cette ligne est le trajet régulier de nombreux finistériens, c’est aussi la boucle du réseau ferroviaire breton et enfin un tronçon majeur de la ligne Brest-Nantes-Bordeaux. Mais il faudra qu’un jour, dans le cadre de la LNOBPL, ce tracé soit réaménagé afin de mettre Quimper à 3/4 h de Brest.

 

Ces propositions de la CLCV du Finistère ont été transmises à la SNCF dans le cadre du nouveau débat public sur le projet LNOBPL.

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19 septembre 2016 1 19 /09 /septembre /2016 16:15

Le second volet de la réforme des aides personnelles au logement entrera en vigueur au 1er octobre 2016. A compter de cette date, dans le calcul de l’aide, seront non seulement pris en compte les revenus des ménages, mais également leur patrimoine (immeubles bâtis, terrains non bâtis, épargne, etc.) au-delà de 30 000 €. Quelque 650 000 locataires seront impactés par cette mesure qui, parce qu’elle ne prend pas en compte la diversité des situations personnelles, s’avère potentiellement injuste.

En effet, cette réforme ne prévoit aucun aménagement pour les personnes victimes d’accidents de la vie. L’indemnité perçue par un salarié en cas de licenciement pourra mener à une réduction, voire à une suppression de l’allocation logement. Autre exemple, les sommes perçues par la victime d’un accident de la route pourront la priver d’allocation logement. Or, ces fonds versés en une fois sont censés apporter une aide à long terme et non priver leur bénéficiaire d’aides au logement.

De la même façon, des ménages qui ont hérité d’un bien en indivision ou acheté et rénové une maison pour une éventuelle reconversion professionnelle ou leur retraite seront, eux-aussi, victimes collatérales de cette réforme dont le seul objectif est de faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat. Ou plus exactement, de faire plus de 100 millions d’euros d’économies par an. Curieux choix lorsque l’on sait que cette aide contribue fortement à préserver le pouvoir d’achat des locataires.

Par ailleurs, à l’heure où le ministère du Logement se préoccupe de la vitalité des villages et des bourgs, cette mesure, qui va inciter les locataires à se séparer de leurs biens, nous semble contre-productive.

Notre association dénonce cette réforme depuis l’origine et regrette que, malgré ses demandes, le ministère n’ait pas souhaité donner davantage d’informations statistiques sur son impact et adapter le dispositif en conséquence. La CLCV ne manquera pas de donner une forte visibilité à toute situation injuste dont elle sera informée.

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30 août 2016 2 30 /08 /août /2016 15:28

A partir du mercredi 7 septembre et pour toute l'année 2016/2017, la permanence du Blosne change de créneau horaire.

Elle se tiendra dorénavant de 9h à 10h toujours au même endroit : Salle Paprika au centre social TY-Blosne, 7 boulevard de Yougoslavie, 35200 RENNES.

 

La CLCV reste à votre disposition, et vous invite à prendre contact avec nous pour tout renseignement.

Association de consommateurs et d’usagers CLCV
15 rue du Bourbonnais- 35000 RENNES
02 99 14 23 23

http://clcv-ille-et-vilaine.over-blog.com/

 

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